coupe du monde 2010 prono!!

ben écoute je suis daccord avec toi dans lensemble mais je mettrai peut le portugal mieux placé malgres leur groupe dangereux.....

Ton analyse me parait pertinente.

Ceci dit, l'Italie n'est jamais très loin, s'en sort toujours bien, donc pour moi comme chaque mondial, ils font partie des favoris. Après comme tu le précises, le Brésil n'est jamais aussi bon que quand il n'est pas attendu.

J'ai un peu de mal à jauger l'Angleterre et le niveau de certains joueurs, donc j'aurais du mal à me prononcer sur cette équipe mais bizarrement ils resteront pour moi que de simples outsiders.

L'Espagne est pour tout le monde l'équipe qui impressionne, je ne vois pas comment ils pourraient être autre chose que archi favoris, mais sauront-ils assumer ce statut.........en tout cas footballistiquement parlant c'est LA grosse écurie, ça tourne comme une horloge.

La france, à des individualités de grande qualité mais mais.................vous avez vu comme moi, difficile à cerner. Disons que le coeur dit "oui c'est possible", mais si la raison l'emporte, ça me parait compliqué.

Je vois mal l'Argentine, ou plutot un peu comme la France.

Reste les nations Africaines, gros potentiel pour la Côte d'Ivoire, le Ghana mais ça reste très aléatoire, la preuve en est en Coupe d'Afrique des Nations.

Bref, aller la FRANCE.

mike78 a écrit:

ben écoute je suis daccord avec toi dans lensemble mais je mettrai peut le portugal mieux placé malgres leur groupe dangereux.....

voila pourquoi je la classe en outsider car si ils sortent de ce groupe comme ceux qui en sortiront d'ailleurs auront déjà laisser pas mal de force et n'oublions pas que l'un de ce groupe rencontrera l'Espagne dès les 8em...

pas mal le coup des panini.....

cest pas faut

Salut les potes
mais je ne connais pas les differentes poules.Et je pense qu'ils sont nombreux a vouloir gagner
En fonction des rencontres des equipes
ils vont faire expres de perdre ou gagner (en de force ou non) pour rencontre un equipe moins fort et pour aller le plus loin dans la coupe du monde avec l'esperance d'une defaiance d'une equipe favorite.
donc le shema tres important.Nous pouvons etudier toutes les possibilite possible.
merci de repondre les potes.

je pense que l'espagne peut la gagne ces annee ou jamais

Groupe A

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Afrique du Sud	0	0	0	0	0	0	0
Mexique	0	0	0	0	0	0	0
Uruguay	0	0	0	0	0	0	0
France	0	0	0	0	0	0	0

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• Matches
  

Groupe B

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Argentine	0	0	0	0	0	0	0
Nigeria	0	0	0	0	0	0	0
République de Corée	0	0	0	0	0	0	0
Grèce	0	0	0	0	0	0	0

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• Matches
  

Groupe C

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Angleterre	0	0	0	0	0	0	0
Etats-Unis d'Amérique	0	0	0	0	0	0	0
Algérie	0	0	0	0	0	0	0
Slovénie	0	0	0	0	0	0	0

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• Matches
  

Groupe D

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Allemagne	0	0	0	0	0	0	0
Australie	0	0	0	0	0	0	0
Serbie	0	0	0	0	0	0	0
Ghana	0	0	0	0	0	0	0

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• Matches
  

Groupe E

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Pays-Bas	0	0	0	0	0	0	0
Danemark	0	0	0	0	0	0	0
Japon	0	0	0	0	0	0	0
Cameroun	0	0	0	0	0	0	0

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• Matches
  

Groupe F

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Italie	0	0	0	0	0	0	0
Paraguay	0	0	0	0	0	0	0
Nouvelle-Zélande	0	0	0	0	0	0	0
Slovaquie	0	0	0	0	0	0	0

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Groupe G

Equ.	MJ	G	N	P	BP	BC	Pts
Brésil	0	0	0	0	0	0	0
RDP Corée	0	0	0	0	0	0	0
Côte d'Ivoire	0	0	0	0	0	0	0
Portugal	0	0	0	0	0	0	0

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• Matches
  

Groupe H

Equ.	MJ	G	NulsN	P	BP	BC	Pts
Espagne	0	0	0	0	0	0	0
Suisse	0	0	0	0	0	0	0
Honduras	0	0	0	0	0	0	0
Chili	0	0	0	0	0	0	0

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Ca me parait aussi improbable que la france

Evra «reste confiant»

Patrice Evra n'a pas voulu dramatiser la situation après le nul concédé contre l'Uruguay (0-0), vendredi. La solidité des Bleus l'a conforté dans «ses certitudes».



Patrice Evra se veut plutôt optimiste après le match nul des Bleus face à l'Uruguay, en entame du Mondial.(EQ)



«Patrice Evra, quelle analyse faites-vous de ce match nul contre l'Uruguay ?
C'est un peu frustrant parce qu'on avait la place pour gagner. Mais je retiens qu'on a été solide. Ils ne nous ont pratiquement pas mis en danger.

Votre manque d'efficacité chronique ne devient-il pas inquiétant ?
Non, il ne faut pas commencer à tirer sur l'attaque. Il faut rester confiant. Moi, je le suis, les gars le sont. Pour l'instant, toutes les équipes du groupe ont un point. C'est comme si on repartait à zéro.

Votre prochain match contre le Mexique est-il déjà un match couperet ?
Oui, interdiction de perdre si on veut passer ce tour. On ira vraiment pour le gagner. On fera tout pour ça.


«Toutes les équipes du groupe ont un point. C'est comme si on repartait à zéro».

Quelles sont vos garanties ?
Nos certitudes, c'est que l'équipe de France est difficile à battre, avec un bloc difficile à contourner. Maintenant, il faut qu'elle gagne, qu'elle s'exprime un peu plus offensivement.

A titre personnel, avez-vous eu quelques appréhensions avant de débuter cette Coupe du monde ?
Tu en as toujours, c'est normal. Mais après, tu deviens comme un enfant. Jouer une Coupe du monde, c'est un privilège. Quand il y a des joueurs qui ne sont pas là comme Lassana Diarra, qui sont devant leur écran, qui sont frustrés, tu es obligé de te faire plaisir. C'est ce qu'on s'est dit avant le match : "Faites vous plaisir, prenez-en !"»

domenech un vieux gars pourri, malouda remplaçant!!!
quand j etend des c'est deja un bon poit de pris j ai envie de lancer des briques!! contre cette équipe tu prends les 3 pts et c tt! les usa eux peuvent se permettent de dire c est 1pts de pris face a un favorie!

Foot - Bleus


Evra : «Pas une grande équipe»

La veille d'Uruguay-France (0-0), Patrice Evra avait affirmé que les Bleus seraient «nuls» s'ils ne gagnaient pas la Coupe monde. Il est resté dans le même registre après France-Mexique (0-2), jeudi soir.



Patrice Evra, le capitaine des Bleus, n'a pas mâché ses mots après la défaite face au Mexique.(REUT)



Le constat dressé par Patrice Evra est sans concessions : «On n'est pas une grande équipe», a-t-il lâché à l'issue de la défaite concédée contre le Mexique (0-2). S'ils veulent accéder aux huitièmes de finales, les Bleus devront s'imposer contre l'Afrique du Sud en soignant leur différence de buts, le 22 juin prochain, et espérer dans le même temps qu'Uruguay-Mexique accouche d'un vainqueur. Autant dire qu'il leur faudrait un miracle et «les miracles, moi je n'y crois pas», souligne encore Evra. «Je ne vais pas vous dire à vous ce qui ne va pas, mais on se parlera entre nous dans la semaine. Je suis dégoûté».

«Il faut faire honneur au maillot. On est l'équipe de France quand même, une grande nation du football. Il faut qu'on se bouge».

«Il n'y a rien à dire, embraie Jérémy Toulalan. Ce n'est pas encore fini, on peut passer, mais ça serait un miracle». Contrairement à son capitaine, le milieu de Lyon veut «y croire». «Il ne faut rien lâcher, appuie Mathieu Valbuena. Il y avait de l'abattement dans le vestiaire parce que cette défaite nous fait mal... On s'est mis dans une situation difficile, très compromettante, mais on va voir si on a cette capacité à relever la tête». Yoann Gourcuff ne dit pas autre chose. «Il faut faire honneur au maillot. On est l'équipe de France quand même, une grande nation du football. Il faut qu'on se bouge».

Même s'il n'est pas entré en jeu, le Bordelais tente d'apporter un éclairage technique à la faillite «collective» de son équipe. «Ils nous ont imposé un pressing d'entrée de jeu et on a eu du mal à ressortir le ballon, explique-t-il. Avant la mi-temps, on a senti que le Mexique prenait le dessus. En deuxième période, il y a eu plus d'espaces entre nos lignes et ils en ont profité pour développer leur jeu et nous mettre en difficulté». De manière générale, les Bleus ont «perdu trop vite le ballon» parce qu'ils ne se sont pas montrés assez «patients» dans la construction. Contre l'Afrique du Sud, il promet du changement. Il est sûrement déjà trop tard. - E. T., à Polokwane (Afrique du Sud)

L'Angleterre n'a rien montré

Tenue en échec par les USA en ouverture (1-1), l'Angleterre n'a rien montré contre une belle équipe d'Algérie (0-0). Mais une victoire contre la Slovénie mercredi enverrait les Trois Lions en huitièmes.



Wayne Rooney a eu beaucoup de mal à se défaire du marquage de l'intraitable Madjid Bougherra, et l'Angleterre a peiné face à l'Algérie (0-0).(REUT)



Visant le titre mondial, l'Angleterre va vouloir prendre exemple sur l'Italie de 1982 : c'est la seule équipe qui a été sacrée championne du monde en commençant la compétition par deux nuls. Mais pour s'offrir son deuxième Graal après 1966, il faudra montrer beaucoup plus de choses que vendredi. Face à l'Algérie (0-0), les hommes de Capello ne lui ont rien offert pour son 64e anniversaire. Strictement rien.
Le retour de Barry dans l'entrejeu n'a pas eu l'effet escompté. Aligné à gauche contre son gré, Gerrard a quitté ostensiblement son poste pour évoluer au milieu. Pas une réussite puisque le milieu de Liverpool a été l'un des plus mauvais de son équipe. Sans idées, sans vitesse, rechignant même à faire le jeu, l'Angleterre peut même s'estimer heureuse de ne pas avoir perdu la rencontre face aux Fennecs. Toujours est-il qu'un succès mercredi contre la Slovénie, avec Dawson en défense puisque Carragher sera suspendu et que King est blessé, qualifierait les coéquipiers de David James (préféré à Green et devenu le septième joueur le plus vieux d'un Mondial à 39 ans et 321 jours) pour les huitièmes de finale...


L'Algérie a une chance de jouer les huitièmes


Défaite de manière cruelle en ouverture contre la Slovénie (0-1), l'Algérie a réalisé un bon match face aux Anglais. Techniquement supérieurs, travailleurs, compacts, les Fennecs ont pu compter sur un bon M'Bohli dans les buts. Le portier formé par Marseille a effectué l'arrêt qu'il fallait face à Lampard (33e). En défense, Bougherra a été énorme contre un Rooney qui a pourtant été le joueur le plus combatif sur le terrain. «C'est terrible de se faire siffler par ses supporters», a ensuite lâché l'attaquant de Manchester United après la rencontre. Devant, Ziani et Matmour ont fait des misères à une arrière-garde anglaise terriblement hésitante.
Lors de son dernier match, contre les Etats-Unis, l'Algérie devra gagner pour espérer passer en huitièmes. Vu ce qu'elle a montré sur ses deux premiers matches, elle en est capable. Les fans algériens prieront pour que la Slovénie fasse un résultat contre l'Angleterre. Les Trois Lions, eux, pourraient sortir du Mondial sans jamais y être vraiment entrés. - Cyril OLIVES

cet pour toi zitoun

Foot - CM - 8es


L'Allemagne entretient la légende

Dans une rencontre épique marquée par un but incroyablement refusé aux Anglais en première période, l'Allemagne s'est montrée plus imaginative et plus réaliste (4-1) pour accéder aux quarts de finale.



Impuissant sur la frappe de Lampard, Neuer voit la balle rebondir derrière sa ligne après avoir frappé la transversale. Egalisation anglaise ? Non... (AFP)



L'Angleterre avait à coeur de se venger de son meilleur ennemi après les éliminations cruelles subies aux tirs au but en demi-finales de la Coupe du monde 1990 et de l'Euro 1996. Au final, l'Histoire retiendra qu'en ce 27 juin 2010, l'Allemagne s'est vengée de sa finale de Coupe du monde perdue en 1966. Quarante-quatre ans après le but le plus litigieux du siècle dernier accordé à Geoffrey Hurst en prolongation, permettant à l'Angleterre de reprendre l'avantage avant de finalement s'imposer 4-2, Frank Lampard a vécu le scénario inverse. A la 38e minute, alors que Matthew Upson avait réduit l'écart quelques secondes plus tôt, le milieu de terrain de Chelsea a armé une magnifique frappe touchant la transversale avant de rebondir largement à l'intérieur du but de Manuel Neuer.

Lampard a levé les bras, a commencé à courir vers les supporters anglais qui levaient les bras ... avant de se rendre compte que M. Larrionda avait laissé l'action se poursuivre. Evidemment, malgré le score final bien défavorable aux hommes de Fabio Capello (1-4), toute l'Angleterre ne retiendra que cette maudite 38e minute. Cette fois, la décision s'est faite en 90 minutes, et Lampard a même frappé une nouvelle fois la transversale à la 52e sur un coup franc puissant. Comme Wayne Rooney, comme Steven Gerrard, Frank Lampard a traversé cette Coupe du monde sans jamais vraiment trouver la constance. Il aurait pu entrevoir la lumière, mais terminera sans doute sa carrière sans jamais avoir inscrit le moindre but dans la plus grande des compétitions.

Malgré tout, l'Allemagne mérite bien sa qualification


Survoltés, les Three Lions ont mis sous pression leurs adversaires en début de seconde période, jusqu'au deux coups de poignard de Thomas Müller (67e, 70e), concluant deux contres magistralement menés par Bastian Schweinsteiger et Mesut Özil. Au final, et malgré cet épisode qui entretiendra la légende entre les deux nations, la Nationalmannschaft mérite bien sa qualification. Plus joueuse, plus ambitieuse et surtout plus réaliste, l'équipe triple championne du monde avait déjà puni les errances défensives adverses grâce à l'immortel Miroslav Klose (20e), puis à un Lukas Podolski retrouvé (32e). La plus jeune équipe allemande depuis 1934 a eu raison de la plus vieille équipe anglaise de l'Histoire. Une nouvelle preuve que cette Coupe du monde est bien celle de la nouvelle vague. - Cédric CHAPUIS

Klose égale Pelé. En inscrivant son douzième but en trois éditions (cinq en 2002, cinq en 2006, deux en 2010), Miroslav Klose a rejoint Pelé à la quatrième place des meilleurs réalisateurs de l'Histoire de la Coupe du monde. Il est à une unité de Just Fontaine (13 buts), à deux de Gerd Müller (14) et à trois du recordman absolu, le Brésilien Ronaldo (15).

Ce qui est navrant , c'est qu'on dit que les Allemands ont mérité leur qualification parce qu'ils gagnent 4-1, mais si le but de l'Angleterre avait été justement validé, la physionomie du match aurait été tout autre.

Dans l'autre match, idem, même si l'Argentine semblait plus forte, le but sur un hors jeu évident, sans parler de la charge sur le gardien dans la même action.

Bref, y a un vrai problème d'arbitrage qui influe énormément sur les résultats et la qualification.

Foot - CM - ARG


Tevez : «J'ai faim de gloire»


Diego Maradona a chalheureusement salué son attaquant, Carlos Tevez, après son doublé contre le Mexique.(AFP)



Quatre ans après avoir sorti le Mexique en huitième de finale de Coupe du monde allemande, l'Argentine a récidivé ce dimanche à Johannesburg avec une victoire assez nette (3-1) mais acquise, il faut bien le reconnaître, non sans quelques difficultés face à des Aztèques saignants. «Ça a été une partie très tendue, a reconnu Diego Maradona. On savait parfaitement que si on arrivait à mettre notre jeu en place, à attaquer, on y arriverait. On a été supérieurs pendant 90 minutes. Je félicite l'équipe, qui a fait très bien les choses. On a tenu la balle, on l'a gardée. On savait de toutes façons qu'avec la tactique qu'on avait mise en place, ils allaient rompre à un moment ou un autre».

Elu homme du match, Carlos Tevez a inscrit un doublé. D'abord sur un but injustement accordé pour cause de hors jeu évident, puis d'une frappe magnifique décochée en dehors de la surface en tout début de seconde période. «C'est important d'être qualifié pour les quarts de finale, a confié El Apache. Nous avons bien joué. Personnellement, j'avais besoin d'un match comme celui-là. J'ai faim de gloire.»

«Diego m'a demandé d'être plus détendu et de ne pas oublier que j'étais avant tout un attaquant». (Carlos Tevez)

Quand il lui a été demandé de commenter ses buts et notamment le premier, l'attaquant de Manchester City est resté muet. Il a tout simplement botté en touche, faisant passer l'intérêt collectif au dessus de tout. Jolie pirouette. « Il fallait que je sois efficace, c'est essentiel pour l'équipe. Diego m'a demandé d'être plus détendu et de ne pas oublier que j'étais avant tout un attaquant », a-t-il dit. Maradona, qui ne s'est pas non plus attardé sur la polémique, a lui aussi trouvé une parade : «Je me préoccupe beaucoup plus de la protection de Messi plutôt que d'un assistant qui peut se tromper».

En quarts de finale, l'Argentine va rencontrer une vieille connaissance. L'Allemagne, pour un remake de 1986, 1990 et 2006. Samedi au Cap (16h00), la tension montera encore d'un cran. Tevez est averti : « Il faut en profiter pour se reposer avant le quart de finale face aux Allemands, quatre ans après notre défaite au Mondial 2006 (c'était en quarts de finale, ndlr). Il faut que l'on se repose et puis on ne va pas oublier de profiter de ce qui nous arrive». Savourer un peu mais pas trop. - D. Mi., à Johannesburg (Afrique du Sud)

Foot- CM- 8es


«Une nouvelle chance pour la Roja»

Notre envoyé spécial au Cap, Emery Taisne, répond à vos questions après la victoire de l'Espagne face au Portugal (1-0), mardi soir. La Roja va tenter d'atteindre les demi-finales du Mondial pour la première fois.



C'est une image désormais habituelle : David Villa a encore débloqué la situation pour l'Espagne en marquant.(REUT)



L'Espagne est-elle la bête noire du Portugal ? (Crismaster)
Les chiffres tendent à le prouver. Avant sa qualification, l'Espagne avait rencontré le Portugal à 32 reprises pour 15 victoires, 12 nuls et 5 défaites. Il faut y apporter cette nuance : sa victoire acquise mardi soir n'est que la deuxième depuis 1958. Ce n'est pas la moins importante. Elle permet à la Roja d'atteindre pour la cinquième fois de son histoire les quarts de finale de la Coupe du monde. Elle n'est jamais allée plus haut. Contre le Paraguay, samedi, une nouvelle chance lui sera donnée d'y remédier.


Carlos Queiroz avait annoncé un grand show. La promesse n'a été tenue qu'une petite vingtaine de minutes. Chassez le naturel, il revient au galop...

Les Portugais ont-ils fait le spectacle comme annoncé ? (Labigap)
On l'a cru, on n'aurait pas dû. Carlos Queiroz avait annoncé un grand show. La promesse n'a été tenue qu'une petite vingtaine de minutes. Chassez le naturel, il revient au galop... Face aux vagues espagnoles qui ont déferlé sur le but d'Eduardo, les Portugais ont vite compris la nécessité de resserrer les boulons derrière. De débridée, la rencontre s'est muée en une attaque-défense que seuls quelques contres ont animé. «Le Portugal, c'est dix défenseurs, un attaquant», avait dit Vicente del Bosque. Les faits ne lui ont pas donné tout à fait tort. La patience de ses joueurs a fini par être récompensée.

David Villa a-t-il été en vue ? (asbh1911)
Deux frappes en cinq minutes (2e, 7e) et puis ? Pas grand-chose jusqu'à une frappe au ras du poteau d'Eduardo à l'heure de jeu, suivie de son quatrième but dans cette Coupe du monde. A l'image de toute son équipe, le néo-Barcelonais a longtemps pâti de la mentalité ultra-défensive des Portugais. Pas facile de profiter de l'habituelle qualité de passe de la Roja lorsqu'on se frotte à une équipe entièrement regroupée dans son camp... Villa a peiné, ses tentatives pour contourner le bloc lusitanien sont longtemps restées vaines, mais il ne s'est pas découragé. Comme face au Honduras et au Chili, l'Espagne peut le remercier.



Villa a peiné, ses tentatives pour contourner le bloc lusitanien sont longtemps restées vaines, mais il ne s'est pas découragé. L'Espagne peut le remercier.

Cristiano Ronaldo était-il au meilleur de sa forme ? (Licha60)
A l'échauffement, on l'avait trouvé fatigué. Pendant le match, il a été fidèle à ses dernières prestations en sélection : inefficace devant, peu concerné par les tâches défensives et bien trop individualiste. Dans le jeu comme sur coup franc, l'attaquant du Real Madrid a souvent cherché à faire la différence tout seul. Il aurait pu y parvenir, comme sur ce coup de pied arrêté repoussé difficilement par Casillas. Mais dans l'ensemble, on était en droit d'attendre beaucoup plus du transfert le plus cher de l'histoire du football. Même ses équipiers ont parfois semblé dépités...

L'ambiance était-elle digne d'un huitième de finale de Coupe du monde ou les vuvuzela nous ont-ils encore gâché le plaisir ? (flood)
La présence d'un grand nombre de supporters espagnols et portugais n'y a rien fait. Le vuvuzela est une constante de cette Coupe du monde. Mardi soir, il ne s'est jamais tu, même s'il faut reconnaître que le volume sonore n'a pas atteint celui de certains stades. Au-delà de l'explosion de joie du camp espagnol au moment du but de Villa, une "ola" lancée en début de match a rappelé qu'il existait aussi d'autres méthodes pour soutenir son équipe

Foot - CM - Quarts


«Villa toujours bien placé»

Notre envoyé spécial à Johannesburg, David Michel, répond à vos questions après la qualification de l'Espagne pour sa première demi-finale de Coupe du monde, samedi aux dépens du Paraguay (1-0).



David Villa (à g.) inscrit l'unique but de la partie pour offrir à l'Espagne une place en demi-finale.(REUT)



Depuis quand l'Espagne n'a-t-elle pas joué une demi-finale d'un Mondial ? (de Raja23)
L'Espagne a enfin brisé la malédiction des quarts de finale. Pour la première fois de son histoire, la Seleccion a rejoint le dernier carré d'une Coupe du monde. Elle avait échoué à quatre reprises lors des quarts. En 1934 face à l'Italie (0-1), en 1986 par la Belgique (1-1, 4-5 tab), en 1994 de nouveau par l'Italie (1-2) et en 2002 par la Corée du Sud (0-0, 3-5 tab). Les hommes de Vicente del Bosque affronteront l'Allemagne mercredi à Durban pour une place en finale.

L'Espagne a longtemps tourné en rond avant de percer le verrou des Guarani fermé à double tour. En phase de repli, les Paraguayens étaient neuf à défendre becs et ongles.

Comment les Espagnols s'y sont pris pour percer la défense du Paraguay ? (de pepitooo)
Comme c'était prévisible, l'Espagne a longtemps tourné en rond avant de percer le verrou des Guarani fermé à double tour. En phase de repli, les Paraguayens étaient neuf à défendre becs et ongles. Il était alors extrêmement compliqué dans ce cas de trouver des espaces pour Villa et Torres, pas à la fête. La charnière centrale a parfaitement mis sous l'éteignoir le duo hispanique. Que ce fut dur pour que l'Espagne parvienne à ses fins. Il a fallu de la patience, beaucoup d'abnégation et surtout essayer de développer au maximum le jeu sur les côtés. La sortie de Torres, remplacé par Fabregas à la 55e, a libéré des espaces. Comme les Espagnols ont le ballon la majorité du temps et qu'ils savent s'en servir, cela finit généralement par passer. Mais il faut une dizaine d'occasions franches pour un but. Contre l'Allemagne, ce manque de réalisme risque de ne pas pardonner.

Comment se fait-il que David Villa soit celui qui marque toujours ? (de titou75)
Auteur de quatre buts en quatre matches avant cette rencontre, David Villa s'est habitué à être le sauveur d'une équipe espagnole en manque de réalisme. Il a pour lui la qualité d'être toujours très bien placé. «The right man at the right place». A l'image de son équipe, l'ancien Valencian a toutefois connu un début de match difficile. La nouvelle étoile du Barça a joué à l'envers. Il a fait pas mal de mauvais choix, eu du déchet technique, et est venu s'empaler sur les deux défenseurs qui lui barraient constamment la route. Il a eu une seule occasion à se mettre sous la dent lors de la première période, un tir non cadré (36e). Souvent mis à rude épreuve et à terre assez régulièrement, El Guaje ne s'est jamais découragé. Pas le style du bonhomme. Replacé dans l'axe à la sortie de Torres, il a provoqué un penalty à l'heure de jeu avant de délivrer les siens à sept minutes de la fin. Villa, c'est le roi.

Force est de constater que Fernando Torres n'a pas recouvré toutes ses sensations.

Pourquoi Del Bosque s'entête-t-il à faire débuter Fernando Torres ? (de jbay)
Parce que Fernando Torres reste quoi qu'on en dise Fernando Torres. C'est-à-dire un attaquant hors pair, assurément un des meilleurs du monde. Mais El Nino n'est pas arrivé en Afrique du Sud dans la forme de sa vie, loin de là. Opéré du genou droit ce printemps, il a entrepris une guérison express pour être prêt à temps pour le Mondial. Mais force est de constater qu'il n'a pas recouvré toutes ses sensations. Ça crève les yeux. Seul en pointe, il a le plus souvent joué dos au but. Ce rôle ingrat est une souffrance. Remplacé à la 55e minute par Fabregas.

Comment avez-vous trouvé l'attaquant paraguayen Nelson Valdez, pisté par le PSG ? (de kopboulogne)
Joli bébé d'1,78m pour 71 kg, Nelson Valdez est un attaquant puissant et véloce. Il fait de suite penser à l'Argentin Carlos Tevez, dans son allure, mais aussi dans sa conduite de balle et dans sa capacité à harceler les défenseurs adverses. Puyol peut rédiger une thèse sur le sujet. Le joueur du Borussia Dortmund a pesé en début de match et a même marqué un but à la 40e minute, finalement refusé pour hors-jeu de son compère Oscar Cardozo. Beaucoup moins en vue en seconde période, ce qui lui a valu d'être remplacé par Roque Santa Cruz à vingt minutes de la fin et de recevoir les félicitations de son sélectionneur « Tata » Martino à sa sortie. Le PSG peut creuser le dossier, Valdez c'est solide.

Foot - CM - ARG


Maradona : «Un coup de poing»

Avec la mine des très mauvais jours, Diego Maradona s'est présenté en conférence de presse après la déroute de l'Argentine face à l'Allemagne, samedi en quarts (0-4). «Le plus dur moment de (sa) vie».



Diego Maradona quitte la pelouse(REUT)



«Diego Maradona, ça a été très dur pour l'Argentine...
Le premier centre est venu et ça a fait but... On leur a rendu le match facile. L'Allemagne a eu plus d'idées. Le résultat ne correspond pas à ce qui s'est passé sur le terrain. Mais je dois remercier tous mes joueurs, sur le terrain, sur le banc, l'encadrement. Nous n'avons pas pu réaliser notre rêve. Mais nous avons respecté le football argentin, nous avons joué comme les gens aiment, comme je l'aime comme coach, comme joueur. Si je pars demain, je veux que ces joueurs continuent. Je suis fier de mes joueurs, du fond de mon coeur. Si quelqu'un vient après moi, il devra suivre cette voie, ce jeu.

"Si quelqu'un vient après moi". Avez-vous décidé de votre avenir ?
J'ai dit ça au cas où, vous verrez bien... Je n'ai pas encore décidé de mon avenir, je dois discuter avec ma famille, les joueurs, la Fédération, ça dépend de beaucoup de choses. Ce soir (samedi), je n'ai pas parlé du futur avec eux, mes joueurs, dans les vestiaires. Je les ai remercié des jours passés ensemble. Ce sont des grands professionnels.

Les gens en Argentine pensaient que vous alliez aller loin...
Je suis déçu. Rentrer au pays après avoir perdu, c'est dur. Nous allons nous asseoir et voir ce qui peut se passer. Eux ont marqué, nous étions incapables de marquer. Nous leur avons donné beaucoup de bonnes idées.